L’ANLC/TI-Niger appelle à la libération des autres prisonniers politiques et civils

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L’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption, section de Transparency International, a publié un communiqué le 8 avril dernier, appelant les autorités du Niger de libérer immédiatement les détenus politiques et d’opinion, dont l’ancien président Mohamed Bazoum, son épouse Hadiza Ben Mabrouk, l’ex-ministre de l’Intérieur Hamadou Adamou Souley et le défenseur des droits humains Moussa Tchangari.

Dans son communiqué, l’ANLC/TI-Niger considère que « la détention arbitraire de toutes ces personnes constitue une violation flagrante des droits de l’homme » et leur libération est une « condition fondamentale pour restaurer la confiance et la stabilité au Niger ».

« Nous ne pouvons accepter que des personnes soient retenues en otage pour des motifs politiques », dénonce l’association de lutte contre la corruption.

L’ANLC/TI-Niger appelle les militaires au pouvoir à « mettre fin à toutes ces injustices et à travailler ensemble dans la communion des cœurs et des esprits pour un avenir meilleur et plus juste qui garantit les droits tous les Nigériens ».

Par ce communiqué, l’ANLC/TI-Niger plaide auprès des autorités nigériennes « d’annuler l’apatridie, en révoquant les différents décrets pris pour déchoir certains nigériens de leur nationalité ».

Pour rappel, les autorités militaires du Niger ont libéré le 1er avril dernier, des prisonniers politiques, civils et militaires. Cette libération s’inscrit dans le cadre des recommandations issues des assises nationales, tenues du 15 au 20 Février 2025.

Ismaël Abdoulaye

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