G5 Sahel : Vers une décision commune sur l’aide ou non de forces militaires étrangères

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A Niamey au Niger, les chefs d’États de G5 Sahel se concertent pour adopter une position commune sur le besoin ou non de l’aide des forces militaires étrangères, notamment la force française Barkhane, pour faire face à la menace terroriste. Cette concertation intervient dans un contexte particulier marqué par la multiplication des attaques terroristes dans la région du et la vive colère des populations qui réclament le départ des forces militaires étrangères de leur territoire.

Accepteront-ils ou rejetteront l’aide des forces militaires étrangères ? C’est la question qui taraude l’esprit de bien de citoyens de la région sahélienne depuis que les chefs d’États du G5 Sahel se sont retrouvés en sommet extraordinaire ce 15 décembre 2019 à Niamey pour déterminer sans équivoque leur position sur le sujet. Sous la pression de la rue, les dirigeants des 5 pays du Sahel, selon un diplomate africain, doivent faire preuve de lucidité et éviter toute décision hâtive et/ou émotionnelle.

Début décembre 2019, au détour d’une conférence de presse à l’issue du sommet de l’OTAN, le président français Emmanuel Macron avait convoqué ses homologues du Sahel à une réunion le 16 décembre 2019 à Pau (France) pour discuter de la poursuite ou non de l’opération Barkhane dans la région du Sahel. Avant d’être reportée au début 2020 suite à l’attaque meurtrière qui a fait 71 morts à Inatès au Niger, cette invitation du chef d’État français faisait déjà face à la résistance de certains chef d’État.

De sources concordantes, on avait appris que le président tchadien aurait décliné ce qu’il a appelé « invitation cavalière » pour des raisons d’agenda. Même si son homologue burkinabé n’a pas adopté une position précise par rapport à cette invitation, il n’a tout de même pas manqué de la critiquer. « Cette invitation manque de tact« , a-t-il fait savoir selon des propos rapportés par Rfi.