Insécurité alimentaire au Niger : Le FIDA pour la résilience des communautés rurales

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Ph : startupbrics.com

Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) a signé avec la République du Niger, un accord de financement composé d’un prêt d’un montant de 56,7 millions d’euros soit environ 37,19 milliards de francs cfa et d’un don d’un montant de 21 millions d’euros soit environ 13,7 milliards de francs cfa pour le financement du Projet de renforcement de la résilience des communautés rurales à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Réuni en Conseil des ministres le vendredi 24 juillet 2020, le Gouvernement nigérien a autorisé la ratification dudit accord qui a pour objectif  global, l’amélioration durable de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux et le renforcement de leur résilience face aux chocs climatiques et à la dégradation des ressources naturelles.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres, le projet qui couvrira 186 communes des régions de Dosso, Tahoua, Maradi et Zinder ; sera mise en œuvre à travers les trois (03) composantes que sont : le développement agricole durable et le renforcement de la résilience des ménages ruraux ; la promotion de l’entreprenariat des jeunes et l’accès aux marchés ; et la coordination, l’engagement citoyen, le suivi-évaluation, ainsi que la capitalisation et la gestion des savoirs.

Notons qu’entre 2011 et 2018, la Banque africaine de développement (BAD) a mis en œuvre au Niger un projet de mobilisation des eaux pour le renforcement de la sécurité alimentaire dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder. Mi-juillet 2020, un rapport de la Banque a indiqué que ce projet a permis d’augmenter de façon durable la production et la productivité agricole et de renforcer la sécurité alimentaire pour près de neuf (09) millions d’habitants de ce pays sahélien.

Financé par un prêt de 11 millions de dollars américains du Fonds africain de développement et un don de 28,7 millions de dollars du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire, le projet a concerné directement 218.000 personnes, dans les trois régions situées au centre-sud du Niger. Près de 475.000 autres ont été touchées de façon indirecte. Ces trois régions regroupent près de 56% de la population nigérienne, soit environ 8,9 millions d’habitants.