Les États d’Afrique subsaharienne doivent protéger les détenu·e·s du Covid-19 (Amnesty)

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(Image d'illustration) PHOTO : MOHAMED ABDIWAHAB / AFP

Dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, les prisons sont surpeuplées. Les détenu·e·s vivent souvent dans des conditions sordides et les systèmes de santé au sein des prisons sont extrêmement précaires.

Les détenu·e·s sont particulièrement vulnérables et exposés à la pandémie de COVID-19. Cette pandémie exige des États qu’ils prennent rapidement des mesures pour résoudre les problèmes liés à leurs systèmes de détention, afin d’éviter de faire des centres de détention des épicentres de l’épidémie.

Les personnes en détention provisoire représentent 50 à 90 % de la population carcérale dans la plupart des pays du continent. Les systèmes carcéraux font face à de nombreux problèmes systémiques, qui s’aggraveront avec la pandémie de COVID-19.

Les conditions de vie dans les prisons sont très difficiles et très souvent insalubres. Des cas de tuberculose et de VIH/sida ont été constatés dans de nombreux centres de détention. Les médicaments sont une ressource rare et il est difficile de consulter un médecin ou des infirmiers ou infirmières.

Des centaines de cas de COVID-19 ont déjà été recensés dans des prisons d’Afrique subsaharienne. En Afrique du Sud, au Cameroun ou en Guinée, les centres de détention deviennent rapidement des épicentres de la pandémie.

Source : Amnesty International