Le nombre de cas de méningite enregistré au Niger à la 16ème semaine de l’année 2024, « 2012 cas dont 123 décès », selon un communiqué de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est alarmant en comparaison à l’année dernière où il était de l’ordre de « 1389 cas enregistrés dont 72 décès ». Face à l’ampleur de la propagation de cette épidémie, une campagne de vaccination a été lancée le 2 mai 2024 à Niamey.
Selon l’OMS, le taux d’attaque le plus élevé est observé à Niamey, la capitale du Niger, avec 52,2 cas ». Elle est suivie par les régions d’Agadez, de Zinder et de Dosso avec respectivement « un taux d’attaque de 11,5 %, 6,4 et 6,4 cas pour 100 000 habitants ».
Étant un des pays hyperendémiques pour la méningite, « le Niger est actuellement confronté à une augmentation rapide du nombre de cas avec une hausse de 50% par rapport à l’année précédente », souligne le Rapport 2024 de l’OMS.
En riposte contre cette épidémie, une campagne de vaccination a été lancée à Niamey, le jeudi le 2 mai 2024. Tout au long de cette campagne, c’est le nouveau vaccin « Men5CV» qui sera administré aux cibles afin de les protéger contre « cinq souches (A, C, W, X et Y) qui sont les principales causes de méningite au Niger ». En une seule injection, apprend-on, « ce vaccin offre une protection puissante contre les cinq principales souches de bactéries méningococciques », explique l’OMS.Ismaïl Abdoulaye
