Ces derniers temps, le Sahel bruisse de tensions diplomatiques par rapport aux velléités d’intrusion de la Russie dans cette partie de l’Afrique. Cette situation ne laisse pas indifférentes des organisations de la société civile. Elles lancent un appel à travers « Le Cycle Sahel-France » pour revoir l’approche des gouvernants dans la lutte contre le terrorisme.
Malgré une logistique militaire imposante dans la zone, le Sahel est toujours une des régions les plus instables de l’Afrique. Elle est infestée de groupuscules politico-religieux qui troublent la paix de paisibles populations par de sporadiques attaques. Autrement, elles mettent à rude épreuve plusieurs accords militaires et sécuritaires. D’où la pertinence des solutions ou des approches de stratégies surtout de la France.
« Au-delà de l’objectif affiché de lutte contre le terrorisme à travers son intervention militaire, quels sont les objectifs politiques de la France au Sahel ? », s’interroge le collectif d’associations. Aussi se demande-t-il, « dans quelles mesures ces objectifs et les stratégies à mettre en œuvre pour les atteindre, sont-ils débattus et font-ils l’objet de concertation en dehors du gouvernement français ? ». Le diagnostic ne semble pas à l’avantage de la France, selon les signataires de l’appel. Une inquiétude à peine voilée des associations.
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Au regard des réponses inadaptées de la France, « Le Cycle Sahel-France » veut « débattre sur ces questions et constats posés par les ONG françaises et les partenaires sahéliens », afin, souligne le collectif, « d’identifier des propositions et recommandations en amont des élections présidentielle et législatives de 2022 ». Ce nouveau creuset de réflexions est ouvert à la diversité des analyses et expertises, des diasporas, du monde académique, des sociétés civiles du Sahel et de France, des acteurs et actrices de l’humanitaire, entre autres.
« Ce cycle est organisé sur plusieurs rencontres échelonnées d’octobre à décembre 2021 », annoncent les signataires. Il est proposé en présentiel et en visioconférence avec au programme comme « stratégie de la France au Sahel : le temps du débat », « crise multiforme au Sahel : quelles stratégies et approches pour y répondre ? », « droits humains Vs agendas politiques : comment remettre les droits humains au cœur de la diplomatie au Sahel », entre autres.
A l’issue du cycle, des recommandations seront formulées par le collectif « pour repenser la politique sahélienne de la France ». Partenaire de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), Le Cycle Sahel-France regroupe CARE France, CCFD-Terre Solidaire, Oxfam France, Secours Catholique – Caritas France et Tournons La Page.
Pourquoi seul la France doit reserver l’exclusivite d’intervenir au Sahel? au dela de la France toute intervention etrangere n’est pas souhaitee- Les Etats sahelien s’ils sont consequent doivent eux meme se donner les moyens de contenir ces problemes d’insecurites- Mais au lieu de cela , on tend toujours la main, on cree le G5 puis on tend la main alors que des milliards sont detournes chaque annees par les responsables politques dans ces pays- Des projets non essentiels sont finances a cout des milliards- Que valent les milliards investis dans la TNT, dans les frais des missions des dignitaires, dans avantages et autre sindeminites aux responsables politques, les ateliers et autres seminaires face aux besoins des FDS en matiere d’equipement et de personnel? soyons serieux tant qu’on ne se departi pas de ces tares, on ne vaincra le terrorisme, on l’aliment d’ailleurs avec les vagues de detournements des milliads de l’etat, les une splus indecentes que les autres, et on regarde faire, on ne sevi pas, on protege, on se protege. pauvre Sahel, malade de sa malgouvernance, de l’insonsequence de sa classe politique, de ses dirigeants, de ses elites plus tournees vers la France que vers leur prore peuples.
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